Hélas le crédit coopératif…

Quoi de plus normal pour une coopérative que d’avoir son compte dans une banque coopérative ?

Pour ceux qui ne le savent pas, question éthique, il y a de sacrées différences parmi les banques. Le classement est fait par Les Amis de la Terre et en gros il y a les rouges (BNP, Sociégé Générale, Crédit Agricole), les orange (Banque Populaire, Banque postale, Crédit Mutuel) et les verts (Crédit Coopératif, La Nef).

A eco-SAPIENS, nous avons fait le choix d’être dans la banque la plus éthique qui soit et qui s’appelle La Nef. Transparent, innovant, engagé… on en parlé ici et .

Pour être précis, La Nef n’est pas (encore) autonome et dépend en partie du Crédit Coopératif (deuxième du classement) banque qui appartient au groupe BPCE (Banque Populaire x Caisse d’Epargne). On ne va pas rentrer dans les détails mais gardons à l’esprit que eco-SAPIENS est à La Nef et que notre interlocuteur est Crédit Coopératif. On a un chéquier Nef, un Rib Nef mais concrètemet, le service en ligne (espace client en ligne, facturation etc…) c’est le Crédit Coopératif.

Cet hermaphrodisme bancaire est un serpent de mer car parfois le Crédit Coopératif ne joue pas le jeu de son protégé. C’est une relation de « Je t’aime moi non plus » assez palpable quand on va à une AG de la Nef. Et ca frise parfois la trahison quand par exemple vous venez pour ouvrir un compte Nef et que votre interlocuteur vous oriente vers une offre Crédit Coop (c’est du vécu).

Mais La Nef a (avait) besoin du Crédit Coop techniquement parlant. Et le Crédit Coop a besoin de La Nef pour… pour je ne sais pas pourquoi en fait !

Ma petite embrouille avec Crédit Coop Marseille

Passé ce préambule un peu rébarbatif pour le non-initié, venons-en à une histoire pas très plaisante à expliquer. Nous sommes nombreux dans l’entrepreneuriat social à trouver que le Crédit Coop est en-dessous de tout. Que ce soit pour du perso (prêt immobilier, ouverture de compte…) ou du pro (prêt, pénalités abusives, ouverture de compte…) combien d’histoires ai-je entendu de la part d’amis et partenaires qui nous font tous conclure : « Quel dommage ! » Des gens convaincus, motivés, prêts à payer plus, quittent le Crédit Coopératif tellement le service est défaillant.

J’ai bien conscience qu’en disant du mal de mon « partenaire » bancaire, je prends un risque. Mais les lecteurs assidus de ce blog savent que ce genre de libération de la parole ne me fait pas peur. J’aime à citer ce vers de Rimbaud dans Une saison en enfer :  « Moi je suis intact et ca m’est égal… »

Comprenons-nous bien. Je souhaite de tout mon coeur que les acteurs au service de l’écologie, de la coopération, de la solidarité soient unis. Mais ce n’est pas une révélation que de dire que le monde de l’ESS connaît des guegueres et des rancunes. Par exemple la loi Hamon avait un peu crispé les tenants du « statut » (économie sociale) face à l’arrivée des « agréments »  (entrepreneuriat social).

Bref, rappelons une évidence. Je n’ai aucun plaisir à taper sur une aussi respectable institution. Le monde coopératif ne serait pas ce qu’il est sanc cette banque. Mais on a le droit de promouvoir le système social français tout en pointant les dysfonctionnements de l’URSSAF non ? Si !

L’exercice est pénible mais il va bien falloir que j’explique mon problème actuel avec le Crédit Coopératif. J’espère que cela incitera d’autres témoignages à l’instar de la dizaine reçue dans l’heure où j’ai posté sur Facebook mon désagrément.

Facilité de caisse… que c’est ?

Le point de départ c’est que notre SCOP est donc à LaNef/CréditCoopératif depuis 10 ans. On doit être dans la catégorie « client insipide » dans la mesure où nous n’avons jamais fait de prêt. Tout a démarré avec un capital collecté par nos magnifiques sociétaires réunis en SEP (du crowdfunding avant l’heure !). En 10 ans donc rien à signaler… Je n’ai jamais eu quelqu’un de La Nef. Et un coup de fil de courtoisie par an du Crédit Coop.

En 2012, nous avons sollicité le Crédit Coopératif pour une facilité de caisse à hauteur de 5 000 euros. Comme cela se pratique souvent, il nous a été naturellement demandé des justificatifs d’encaissements à venir. En l’occurence, il s’agissait d’un retard dans le paiement d’une subvention régionale liée à un programme d’emploi tremplin. Bref, du classique de gestion de trésorerie puisque 3 mois plus tard le compte redevenait positif. Pour longtemps.

Cette facilité est renouvelée automatiquement chaque année et se manifeste par un prélèvement appelé « Frais étude dossier ». Je ne vous cache pas qu’en réalité il n’y a pas d’étude réalisée. Mais cela arrange tout le monde. Le Crédit Coopératif prend quelques sous et nous, nous savons qu’en cas de tréso tendue, nous pouvons compter sur cette facilité.

En 2016, j’avais observé que malgré ce concours bancaire, quand le compte flirtait sous le zéro, les virements décaissés étaient surtaxées. J’avais passé le temps qu’il faut (6 mois, vingt emails) mais au final, tout est rentré dans l’ordre. Mis bout à bout, cela représentait environ 400 €. Ca devenait un peu ridicule car ce concours bancaire me coûtait :

  • un fixe de 100 € pour l' »étude de dossier » annuel.
  • des agios liés au plus fort découvert (normal)
  • des frais d’intervention (8,50 € par opération). Ceux qui m’ont été remboursés donc.

Bout à bout, cette facilité me revient bien plus cher qu’un emprunt mais nous n’avons pas d’emprunt à faire, juste une trésorerie soumise aux saisonnalités.

Février 2018, je vois passer le prélèvement « Etude Frais dossier ». Qui est passé à 150 € alors que trois mois plus tôt, le directeur d’agence m’avait écrit « Les frais de renouvellement en 2018 seront donc à nouveau de 102,50 € comme les années précédentes. » Mais bon, les frais bancaires ca peut augmenter.

Mars 2018, je reçois un coup de fil de mon « nouveau » chargé de compte. Ca change quasiment tous les ans, le chargé de compte. Et de toute façon je l’ai ai une fois par an au téléphone. Il me demande le dernier bilan. Simple formalité, je suis habitué. Je lui envoie, lui présente en quelques phrases notre activité tout ca tout ca. La pluie le beau temps.

Le lendemain, je reçois un accusé de réception (jamais bon signe…) et je découvre avec incompréhension le message suivant : « Le Crédit Coopératif n’a pas convenance à maintenir le concours court-terme. Vous avez 60 jours pour être en mode créditeur« .

Techniquement parlant, le Crédit Coopératif est en tort mais ne le sait pas… encore. Il pense être sur un concours à durée indéterminée auquel cas leur demande aurait pu être justifiée (mais en fait non, pas le temps de rentrer dans les détails). Aussi je leur réponds immédiatement qu’il s’agit d’une facilité annuelle (et je leur mets les verbatim des prédécesseurs montrant bien le caractère à durée déterminée).

Bon surtout, je leur signale que c’est carrément moyen niveau professionalisme. Le gars t’appelle, échange des banalités, raccroche, lit le document que tu lui as envoyé, puis, au lieu de te rappeler, décide d’envoyer un courrier avec recommandé.

On a fini par s’entretenir quelques jours plus tard et le chargé de compte s’explique : « Bah votre bilan il est pas terrible ! »

Oui je sais… il est pas terrible.

Mais bon on ne fait pas des instruments financiers sur le passé, plutôt sur les perspectives. Vous voudriez pas connaître mon plan futur ? Ou alors vous n’êtes pas banquier…

J’ai d’autres détails très croustillants sur les échanges depuis. Mais j’ai peur de perdre le lecteur. Au final, j’ai donc tenté de rassurer l’agence. Ils m’ont baladé en prétextant que ca allait passer en commission régionale, puis que non, enfin que oui si je signe une caution personnelle solidaire (sic). Et aussi qu’au Crédit Coop, les facilités de caisse se font toujours à l’oral (pratique !).

J’avoue avoir pété un câble quand la veille de la deadline, une employée m’a envoyé penaude un mail pour me dire de remplir une fiche sur mon patrimoine. Oui… on me demande de signer un truc avec mon patrimoine pour en échange, un engagement oral de la banque pour prolonger la facilité de caisse. Jusqu’à quand ? Tout à l’oral. J’ai fait confirmer plusieurs fois ce protocole à mon chargé de compte. Je n’en reviens toujours pas.

Donc voilà, les 60 jours sont révolus. Un prélèvement de loyer vient d’être rejeté. Sympa. Le compte est à – 500 euros et sera largement positif cet été. Pas de souci… Je l’ai expliqué et démontré. Je pourrais signer le papier ou avancer l’argent pour avoir la paix.

Sauf que je suis un peu têtu… et sûr de mon droit.

Me voici donc parti sur une saisie du service réclamation. J’ai prévenu l’agence qui acte cela et fait donc partir mon cas au service contentieux. Il semble que ce soit facturé 350 € (cf brochure).

Petit résumé : Chaque année depuis 7 ans, mon seul lien avec le Crédit Coopératif est un prélèvement pour concours bancaire et un coup de fil de courtoisie. Subitement, après avoir renouvelé ce concours en 2018, ils décident dans la foulée de l’annuler. Coup double. Tu prélèves 150 euros pour un service que tu annules 15 jours plus tard. Puis tu fais payer des frais indus et au final des frais de contentieux…

Cela pose la question du rôle non pas des banques… mais des hommes qui font la banque et qu’on appelle « banquiers ».

Au final, le plus déconcertant, c’est la sensation d’avoir en face des hommes qui exécutent des clauses algorithmiques. Un peu comme la fameuse règle des 3% qui fait paniquer tous les Etats… alors que rien ne justifie un tel seuil

Je reconnais volontiers qu’eco-SAPIENS n’est pas un client « intéressant » pour le Crédit Coop. Mais bon, on verse nos 600 € annuel sans mobiliser personne. Bref, on n’est pas intéressant mais on n’est pas encombrant.

Enfin maintenant… si.

En conclusion

Je n’ai rien à régler de particulier avec le Crédit Coopératif. Cette situation m’attriste comme elle en a attristé des dizaines d’autres que je connais. Et donc des centaines d’autres que je ne connais pas. J’ai vraiment envie que le monde coopératif puisse faire confiance à la banque qui porte ce joli nom de « coopératif ».

Si vous avez un témoignage, je suis preneur.

Je n’ai qu’un seul objectif. Que quelqu’un du Crédit Coop lise avec sincérité ce témoignage, appuie sur le même bouton que chaque année et que chacun puisse passer à autre chose. Par exemple en ce qui me concerne…. la promotion de l’éco-consommation, de la transition écologique pour l’énergie et la multiplication de tiers-lieux en coopérative.

MàJ du 18/06/2018 : Après avoir adressé emails, sollicitations en messagerie instantannée, appels et courriers, je suis toujours sans nouvelle.

13 réflexions au sujet de “Hélas le crédit coopératif…”

  1. le crédit coopératif est une banque comme les autres votre classement en rouge vert ou orange me choque profondément tout comme les publicités de la maif « assureur militant » ou le crédit mutuel « une banque qui appartient a ses clients » tout cela est pur marketing !
    Pour avoir travaillé dans 5 institutions bancaires différentes c’est au sein de la Banque Populaire – groupe BPCE ( tiens le même groupe que le crédit coopératif !!!!) que j’ai subit le plus la mentalité prédatrice et purement mercantile du système bancaire…Une banque est une banque le reste c’est des logos des plans marketing pour les gogos, mettez vous bien ça dans la tête…Ensuite le conseiller est la personne clef dans le rouage c’est lui qui mouille sa chemise pour « ses » comptes/clients ou qui applique juste les instructions d’usage de son institutions ( qui sont quasiment les mêmes partout –> cf banque centrale européenne qui dicte le fonctionnement des banques européennes )

    Répondre
  2. Je suis un particulier, j’ai un compte et de l’épargne au Crédit coopératif depuis plusieurs années, je suis sociétaire aussi. Il y a 2 ans, on me propose une autorisation gratuite de découvert de 500 € : je n’en ai pas besoin mais comme c’est gratuit… Cette année, on me prélève 12 € pour cette autorisation de découvert que je n’ai jamais utilisée, je m’étonne et on me répond que j’ai été informé en temps utile de la fin de la gratuité par la liste annuelle des tarifs (que je n’ai bien sûr pas lue). Il a fallu que je saisisse le service central clients pour qu’on me rembourse ces 12 €. Le Crédit coopératif, une autre banque est possible mais finalement non…

    Répondre
  3. Même soucis de prélèvements inopinés et sans la moindre explication par le Crédit Coopératif, pour des «conditions qui évoluent» ou des «frais d’intervention». Je n’ai jamais eu ce type de problème avec mes banques précédentes. Sur réclamation on finit en général par être remboursé, mais il n’est absolument pas possible de leur faire confiance. Il faut surveiller ses comptes scrupuleusement, et traquer leurs prélèvements sournois.

    Répondre
  4. mes aventures au credit cooperatif sont aussi assez tristes. Cet été alors que j’avais fait quelques achat pour voyager en italie, guest-house, billet de bus le service fraude à bloquer ma carte plus de 7 jours sans jamais prendre contact avec moi et malgré mes alertes : situation urgente en voyage itinerant à l’étranger sans plus de possibilité de reserver un train, un bateau, mon hebergeemnt; Je n’ai jamais eu aucune explication du service en question.
    Mieux en decembre je me suis fait très betement (la honte) fishinger mes coordonnées bancaire et les fraudeurs ont pu faire 1500e de frais sur mon compte debiteur d’autant du coup en fin de mois). Le service fraude a quand même bloqué 20 paiements sur les 100 frauduleux, puis pretexté dans des échanges de mails sidérants que les paiements (30 paiements d’affilée dans une region où je ne suis pas alors qu’au meme moment je fais avec ma carte physique des paiements de type habituel) sont normaux, effectués par moi ou un proche et en sans contact (donc avec ma carte physique ce qui est impossible).
    bref un service totalement incompétent dans un cas comme dans l’autre qui vous met en danger.

    Répondre
    • Je vis la même chose. 2160€ de péage poids lourd réguliers entre la France et l’Italie cet été alors que je n’y ai pas mis les pieds. Je suis encore en possession de ma carte bancaire. Le Crédit Coopératif refuse de me rembourser sous prétexte « qu’il s’agit ici d’opérations de péage et la piste ainsi que le support physique de la carte sont utilisés. Or vous indiquez être toujours restés en possession de la carte. ».
      Pourtant les employés de banque et le policier auprès duquel j’ai porté plainte ont tous dit que c’était une arnaque possible et connue ! L’article L-133-18 du code monétaire et financier impose à la banque d’indemniser ses clients en cas de fraude, ou alors la banque doit prouver qu’on ment et donner un rapport à la Banque de France. Bref je suis très remontée contre la banque !

      Avez vous réussi à vous faire rembourser ? Comment ?

      Répondre
  5. Mail envoyé ce 23/06/20 au crédit coopératif.
    Voulant trouver une banque plus éthique, je voulais m’engager avec vous…Mais ce https://blog.eco-sapiens.com/helas-le-credit-cooperatif/ et le fait que bénévole à SOS village d’enfant Jarville(54) me font vous soumette une remise en question des rétroactions qualitatives de vos engagements et missions pour avoir une transparence active réelle de vos actes. Vos clients de ce blog et les enfants des villages méritent qu’on s’y intéresse physiquement, socialement et moralement.
    Copie au blog

    Répondre
  6. Bonjour,

    Je réfléchis depuis plusieurs années à changer de banque, mais cet article (excellent, merci !) et vos commentaires me refroidissent… En 2020, votre avis est-il toujours le même ?
    Et quid de la NEF ?
    Merci pour vos avis et réponses,
    Manon

    Répondre
  7. Bonsoir, je découvre ce témoignage qui, bizarrement, date de 2018, année je crois au cours de laquelle ils ont changé tout leur système informatique. A partir de ce changement, pour nous, simples particuliers, cette banque est devenue une banque de robots.
    Jusque 2018, après bien des années, ma conseillère m’envoyait un sms pour me prévenir que j’allais passer en débit (des découverts qui se limitaient à une dizaine d’euros pendant 24h une fois tous les 3 mois…). Hop je faisais un virement pour renflouer et pas de soucis. Puis subitement, le système informatique a été changé et est devenu une entité incontrôlable dont les employés de banques étaient les serviteurs impuissants. Plus de sms, plus de coups de téléphone, on s’est tapé des agios ridicules plus élevés que nos découverts. On me propose une facilité de caisse, je dis ok. Je n’y connais rien moi alors je fais ce qu’on me dit. Je découvre qu’à chaque découvert il y a une commission qui me coûte plus cher… et un jour, pour un découvert de quelques heures car les virements débits/crédits s’étaient croisés avec un peu de décalage, on me signale qu’on va me rejeter mon chèque avec menace d’interdit bancaire. Naïvement je croyais que la facilité de caisse permettait l’émission de chèques, mais non. Franchement je songe de plus en plus à quitter cette banque. Il n’y a plus aucun lien humain avec les clients… pour le peu de pognon que j’aie, ça ne vaut pas le coup d’y rester. Je vais retourner au CMB, en + il y a une agence dans mon village…

    Répondre
  8. bonjour,
    Je confirme, hélas le contenu de votre article, je souhaitais vivement intégrer le crédit coopératif et/ou la NEF et par 3 fois j’ai eu des soucis donc j’ai laissé tomber (sous les conseils de la nef d’ailleurs)…la première fois, j’étais par le biais de ma couveuse d’entreprise au crédit coopératif et je n’ai pas réussis à avoir un système de paiement pour mon site internet. La deuxième fois (une fois à mon compte, comme une grande) j’ai eu du mal à obtenir un rendez-vous pour ouvrir un compte professionnel. Le jour J, le conseiller est venu au rendez-vous avec 30 minutes de retard sans excuses ni réponses à mes questions (j’avais 50% de mon chiffre d’affaire à encaisser, mais toujours pas de compte. C’est là que la NEF m’a dit que ces problèmes étaient trop préjudiciables à une activité naissante, qu’il valait mieux que j’ouvre un compte ailleurs). Et enfin, à titre privé, j’avais des économies à épargner, je les ai à nouveau contactés, mais la liste de documents à fournir était telle qu’à nouveau j’ai laissé tomber (rappel: je ne leur demandais pas d’argent, je leur en apportais) et me suis tournée vers le crédit municipal…c’est vraiment dommage, leur démarche correspond à mes valeurs, mais … peut-être que c’est seulement cette agence qui merde???

    Répondre
  9. Ce témoignage ne m’encourage pas à ouvrir un compte au Crédit Coopératif. Mais je rejoins le commentaire de Laurent: le conseiller joue un rôle clé. Aussi il ne faut pas hésiter à changer d’agence et/ou de banque, le mieux étant bien sûr d’ouvrir plusieurs comptes dans des banques différentes.

    Répondre

Laisser un commentaire