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Les rivières du monde sont menacées
Charles Vorosmarty et Peter McIntyre, respectivement chercheurs dans les universités de New York et du Michigan, sont catégoriques : près de 80 % de la population mondiale, soit 4,8 millions de personnes, vivent près d’un cours d’eau menacé de dégradation ou de pollution. Or l’eau, faut-il le rappeler, est essentielle à toute forme de vie.
L’évaluation des chercheurs est inédite : elle évalue les cours d’eau de la planète selon 23 critères de stress (pollution, effluents agricole, barrages, espèces invasives,…). Ces critères ont été choisis en fonction de leur potentiel impact sur l’approvisionnement en eau et sur la biodiversité. Car "on ne peut plus continuer à s’intéresser d’un coté à l’accès à l’eau et d’un autre coté à la biodiversité. Les deux sont liés".
Et le constat pour ces deux pendants est alarmant : sur les 47 rivières et fleuves les plus importants, "huit d’entre eux sont exposés à une menace très élevée en termes d’accès à l’eau pour la population et quatorze à une menace très élevée pour la biodiversité", soulignent les auteurs de l’étude.
A bas les préjugés
Cette situation calamiteuse ne concerne pas seulement les pays en développement, comme il serait aisé de le penser : "Si vous analysez les questions de sécurité d’accès à l’eau dans une perspective à la fois humaine et environnementale, vous constatez que les menaces sont partagées et pandémiques. Même les pays riches (…) recensent des zones parmi les plus menacées" estime Charles Vorosmarty.
Les Etats-Unis et l’Europe de l’Ouest sont dans la ligne de mire. Plus inquiétant : leurs investissements massifs en barrages, réservoirs ou aménagement des bassins versants n’auront pas permis de solutionner définitivement le problème.
Les pays en développement restent pourtant les plus vulnérables : les zones combinant conjointement menaces pour l’accès à l’eau et menaces pour la biodiversité se situent en Chine, en Asie du Sud-Est, en Inde, au Moyen-Orient, et en Afrique équatoriale.
Et le pire : les chercheurs regrettent de n’avoir pu intégrer dans leur évaluation, faute de données suffisantes, les facteurs risques « pollution minière » et « rejets de substances pharmaceutiques dans les rivières ». De quoi doper un peu plus les résultats de l'étude pourtant déjà assez effrayants...
Pour en savoir plus sur le site de Nature.
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